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Un jour viendra couleur d'orange de Grégoire Delacourt

Dernière mise à jour : 26 août 2021



Grégoire Delacourt a publié huit romans aux éditions JC Lattès. En 2011, L’Ecrivain de la famille (150 000 ex, Prix Marcel Pagnol 2011, Prix Rive Gauche à Paris 2011, Prix Carrefour du Premier Roman 2011, Prix Cœur de France 2011). En 2012,La liste de mes envies (1,2 millions d’ex, Prix Méditerranée des Lycéens 2013, Prix Livresse de Lire 2013) traduit en 35 langues, adapté au cinéma par Didier Le Pêcheur en 2014 et au théâtre. En 2014,On ne voyait que le bonheur (305 000 ex, Prix des Lectrices Edelweiss, Meilleur roman de l'année 2014), adapté au Festival d’Avignon. Et Mon Père en 2019 (23 000 ex).


Tandis que le pays s’embrase de colères, Geoffroy, treize ans, vit dans un monde imaginaire qu’il ordonne par chiffres et par couleurs. Sa pureté d’enfant «  différent  » bouscule les siens  : son père, Pierre, incapable de communiquer avec lui et rattrapé par sa propre violence  ; sa mère, Louise, qui le protège tout en cherchant éperdument la douceur. Et la jeune Djamila, en butte à la convoitise des hommes, fascinée par sa candeur de petit prince.

Fureurs, rêves et désirs s’entrechoquent dans une France révoltée. Et s’il suffisait d’un innocent pour que renaisse l’espoir  ? Alors, peut-être, comme l’écrit Aragon, «  un jour viendra couleur d’orange (…) Un jour d’épaule nue où les gens s’aimeront ».

Lumineuse, vibrante, une grande histoire d’humanité.



MON AVIS


J'ai eu énormément de mal à finir ce livre. On sent un auteur intelligent, cultivé, plein de références littéraires, cinématographiques, artistiques et musicales. L'exact opposé de son personnage. Et je suis justement dubitative. Ici, Grégoire Delacourt revisite les grandes heures de manifestations qui ont bousculé la France et leurs dirigeants à partir de fin 2018, ces gilets jaunes des ronds-points, oubliés, désespérés, révoltés et déterminés et plein de problématiques, à commencer par le racisme, le masochisme, le handicap mental, la violence... Mais au delà des personnages qui peuvent être attachants, il y insère des réflexions bien trop éclairées et profondes. Ça ne colle pas avec les personnages, ça ne colle pas avec la réalité et ça me dérange. Assez irréaliste, ne collant pas dans un roman qui se veut dénonciateur des inégalités sociales.


J'ai ressenti ce livre telle une caricature mal ficelée et n'ai finalement éprouvé aucun plaisir de lecture. Déçue car j'aime beaucoup cet auteur !


CITATIONS


« Il y a des gens qui partent sans colère. Qui savent que, même si c’était court, c’était quand même beau. La vie. »


« L’Histoire se répète toujours, les hommes ont si peu d’imagination. »


« Mieux vaut balancer de la bouffe que des pavés, ça va plus loin. »


Vous pouvez le trouver ici

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