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  • Photo du rédacteurJustine

Chems de Johann Zarca



Johann Zarca, repéré en 2013 grâce à son blog « Le Mec de l’Underground », est un écrivain français. Il obtient le Prix de Flore en 2017 avec son roman Paname Underground (éditions Goutte d’Or). Chems est son septième roman.



« Le chemsex. J’en avais vaguement entendu parler dans les médias. Contraction de Chemical Sex, il désigne l’utilisation par certains de substances psychoactives pour pimenter leurs partouzes. La consommation de stimulants et de drogues de synthèse leur permettrait de rendre l’acte sexuel plus intense et d’être plus performants. Le fléau des pédés donc, selon Dumont. »

Quand Zède, le narrateur, journaliste connu pour ses papiers sur le milieu underground parisien, se met à enquêter sur le Chems et accepte de participer à une partie fine, il ne se doute pas que sa vie va voler en éclats. Dès sa première soirée, le compte à rebours est lancé, il bascule dans la spirale de l'addiction au sexe sous drogues Plans à trois, quatre et plus. Dégoût, sevrage, rechute. Isolement, paranoïa, démence : bienvenue dans l'enfer du chemsx.



MON AVIS


COUP DE COEUR

D'abord j'adore ce genre de romans/enquêtes dans lesquels on plonge sans trop savoir où il va nous mener. C'est le premier roman de Johann Zarca que je lis et j'en ai déjà commandé 2 autres (Paname Underground et Le Boss de Boulogne).

Vous connaissez le Chemsex ? Le "chemical sex" consiste à mélanger des drogues de synthèse afin d'augmenter la puissance et le plaisir lors de pratiques sexuelles. Des produits qui favorisent le contact et l'empathie, qui suppriment les sensations de faim, de fatigue, la douleur et dont l'action peut durer plus de 48 heures. Quand Zède, journaliste spécialiste de l'underground décide d'écrire un papier sur le phénomène Chems, il ne se doute pas qu'il va connaître la pire descente aux enfers...



CITATIONS


"J’attrape ma sacoche au pied du canapé, récupère mon matos planqué dans une poche intérieur, file dans la cuisine et me sers un verre d’eau. J’ajoute 1,5ml de GBL à la flotte, saupoudre le breuvage d’une pincée de 3-MMC. Juste de quoi m’exciter un peu."


"La 3MMC, je ne m'en sers pas pour mon storytelling. Celle-là, je l'aime vraiment. À mes yeux, rien n'est meilleur que le cul, et cette molécule magique multiplie mon plaisir par dix, vingt, mille. Depuis ma première prise, j'y penses souvent, tout le temps.

Envie de baiser."


Vous pouvez le trouver ici

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