Le quoi ?
Le flux instinctif libre est une méthode qui consiste à écouter son corps, muscler son périnée (ensemble de muscles, tissus et ligaments situé au niveau de l’entrejambe) et à apprendre à gérer ses règles sans aucunes protections hygiénique.
J’ai mis beaucoup de temps à mettre des tampons, je me souviens avoir demandé plusieurs fois à ma mère de m’expliquer comment on devait le mettre. Alors comme dans la famille, il n’y a pas de tabou, elle m’a expliqué, m’a “montré”. Mais rien n’y faisait, je n’y arrivais pas. Et puis il a fallu que je parte en Australie. Dans le petit magasin où je faisais les courses il y avait uniquement des tampons sans applicateurs, alors je les ai acheté. Et là, miracle !
J’ai réussi !
Et puis, finalement, j’ai de moins en moins apprécié en mettre, ils me gênaient. Alors, on ne va pas se mentir, mais tout le monde a déjà mis du PQ dans le fond de sa culotte ! Et je me suis rendue compte que le sang ne coulait pas en continu.
Je m’explique : lorsque l’on met un tampon, on attend 4h (voir plus… mais c’est pas bien !) et on le change. Le tampon est rempli et basta. On ne sent pas le sang couler donc on ne sait pas quand il coule, on imagine que c’est un peu tout le temps mais en fait, pas du tout ! Ça, on s’en rend compte surtout quand on met des serviettes hygiéniques, puisque pour le coup on sent beaucoup plus le sang couler. Au fur et à mesure, sans jamais avoir entendu parlé de cette méthode, je me suis mise à la pratiquer.
Je portais uniquement des petites serviettes, et lorsque je sentais que ça allait arriver, je “retenais” le sang puis j’allais aux toilettes. Petit à petit, j’ai arrêté de mettre quoique ce soit dans le fond de ma culotte.
Le principe est vraiment de s'écouter.
C’est lorsque j’ai travaillé avec les filles sur le documentaire que j’ai découvert que cette technique avait un nom ! Je ne pensais pas que c'était quelque chose d’exceptionnel. J’en avais discuté avec ma mère, car elle ne supportait plus le fait de mettre des tampons, son corps les rejetait, elle qui pourtant en avait mis pendant 20 ans.
C’est donc un soir en rentrant chez moi que je l’ai appelé en lui disant que ce que l’on faisait avec notre corps était en faite une technique plus ou moins connue !
Alors, j’imagine bien que pour les filles qui souffrent le martyre pendant cette période, c’est compliqué de gérer ça en plus. Pourtant j’ai lu beaucoup de temoignages de fille qui avaient essayé alors qu’elles avaient des douleurs menstruelles et ça avait changé leurs règles.
Je n’ai pas de technique MAGIQUE pour réussir, chacune a des règles différentes (douloureuses, flux gigantesque ou pas du tout…) mais le principal est d’accepter ses règles, ce n’est pas sale ! C’est un signe de bonne santé. Acceptons notre corps, nos règles et je pense sincèrement que la pensée positive aide beaucoup.
N’ayez pas peur.
Kommentare