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Une femme au front de Martine Laroche-Joubert

Dernière mise à jour : 26 août 2021



Martine Laroche-Jouber est une grande reporter au service étranger de France 2 (de 1984 à 2017), est spécialisée dans les zones de conflits. Elle est également réalisatrice de documentaires.



Martine Laroche-Joubert doit à son enfance en terre marocaine un goût immodéré pour la liberté. De ses premiers reportages auprès des Pygmées de Centrafrique jusqu’aux deux guerres du Golfe et aux Printemps arabes, de l’éclatement de l’URSS au siège de Sarajevo, de l’apartheid en Afrique du Sud à l’élection de Nelson Mandela, elle arpente la planète avec une soif insatiable de témoigner.

Elle livre ici ce que ses reportages ne montrent pas : un regard, une sensibilité, une subjectivité. Ce n’est plus la journaliste qui parle mais la femme de terrain. Martine Laroche-Joubert revient sur ces missions qui l’ont forgée, mais aussi sur ses erreurs et ses regrets de reporter. Et c’est avec sincérité qu’elle interroge cette envie de l’action et cette passion de l’ailleurs qui l’ont toujours portée, malgré sa vie de famille et le danger inhérent à son métier.


MON AVIS


Parce que l’immersion est immédiate. En lisant son livre on se sent dépaysée, on embarque tout de suite avec elle sur les routes cabossées par les guerres à la rencontre d’habitants, d’autres femmes qui ont cette envie d’aventures.

Dès les premières pages, j’ai ressenti de la part de cette reporter une passion débordante pour ce métier qui lui colle à la peau jusque dans sa vie de famille, de mère et de femme.

En tant que femme, j’ai particulièrement été touchée par ses récits, elle a parfois dû défier certains patrons pour obtenir des « laissez-passer » pour des reportages, être dans une équipe entièrement constituée d’hommes, essayez de rester froide fasse aux images effroyables que la guerre peut laisser. Martine assume la femme qu’elle est et ses choix tant professionnels que personnels, elle se confie sur la poids de l’égoïsme, de l’inconscience et de la générosité.


Listes de femmes évoquées dans le livre :

  • Isabelle Achour travaillait pour Pharmacie Sans Frontières et a brisé le siège de Sarajevo en 1992 à cause de son courage et de sa ténacité

  • Salwa Bugaighis en Libye, l’une des meneuses du Printemps contre Kadhafi.

  • Teruko Ueno, infirmière en deuxième année lorsque la bombe atomique Hiroshima s'est écrasée.

  • Germaine Tillion, née le 30 mai 1907 à Allègre et morte le 19 avril 2008 à Saint-Mandé, est une résistante et ethnologue française.

  • Anise Postel-Vinay, née Girard le 12 juin 1922 à Paris, est une déportée résistante française. Elle a publié un livre "Vivre" au Éditions Grasset

  • Annette Brigitte Weill, devenue Annette Chalut par mariage, est née le 29 avril 1924 à Paris. C'est une résistante française active pendant la Seconde Guerre mondiale, qui a participé à une filière d'évasion de prisonniers juifs.

  • Jacqueline Marié-Fleury, née le 12 décembre 1923, est une Résistante française, membre du réseau Défense de la France et agent de liaison du réseau Mithridate. Arrêtée, elle est déportée à Ravensbrück et Buchenwald.


Vous pouvez le trouver ici

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