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Dernière cartouche de Caroline de Bodinat

Dernière mise à jour : 26 août 2021



Caroline de Bodinat est née en 1969, à Orléans. Elle travaille dans la presse écrite. Après un premier roman, Marâtre (2013), elle signe avec Dernière cartouche un livre émouvant, corrosif, à fleur de peau. 



Le 3 février 1993, à Orléans, la vie de Paul des Tures bascule brusquement en destin. Cet entrepreneur a cinquante et un ans, une femme, trois enfants, un labrador, une maîtresse.  Son théâtre est celui de l'aristocratie de province, nostalgique d'une culture pesante, agrippée à des principes d'un autre temps, obsédée par le qu'en-dira-t-on.


Paul des Tures est un flamboyant qui fait semblant. Beaucoup de choses lui échappent, à commencer par la réalité. Plus elle le rattrape, plus il la fuit. C’est aux autres qu’il laissera le soin de s’y confronter.  Sa mélodie est celle du déni, du regard trop accordé aux autres, du fossé entre la vie rêvée et la vie menée.


MON AVIS

À l'occasion du décès de son père dont elle tire le portrait tendre et pudique, on découvre les frasque des cet homme aimant mais surement pas mariée à la bonne personne et qui, un peu enfantin, veut vivre sa vie. C'est l'histoire d'un homme ordinaire, de sa vie, avec ses hauts et ses bas avec ses joies et ses peines.

C'est une lecture rapide et facile, qui aborde des sujets parfois délicats de la famille, de ses membres, de ses secrets, de ses failles et de ses deuils. J'ai accroché sans forcement ressentir quoique ce soit.


L'auteure a une plume agréable et douce, pleine d'amour pour son père et ça fait vraiment du bien.

CITATIONS


« Dans la famille, on ne divorce pas. On ne construit pas son propre bonheur sur le malheur de ceux qu’on laisse. C’est le principe, c’est comme ça, quoiqu’il arrive, on reste. »


« Ma mère m’a appris le nom de Dieu pour prier, mon père, pour jurer. »


Vous pouvez le trouver ici

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