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Les belles ambitieuses de Stéphane Hoffmann

Dernière mise à jour : 26 août 2021



Stéphane Hoffmann est un journaliste et critique littéraire, il publie Le Gouverneur distrait en 1989 et obtient le prix Nimier pour Château Bougon en 1991. Des filles qui dansent (2007) et Des garçons qui tremblent (2008) le consacrent comme un brillant romancier. Les autos tamponneuses, en 2011, confirment son succès. En 2016, il obtient le prix Jean Freustié pour Un enfant plein d’angoisse et très sage.


« Traîner au lit avec une dame aimable est une sagesse : on n’y a besoin de rien ni de personne d’autre. C’est aussi une plénitude, c’est-à-dire un paradis. »

Paris, années 70.

La comtesse de Florensac veut avoir le salon le plus influent de Paris.

La jeune Isabelle Surgères veut changer la vie.

La douce Coquelicot veut faire plaisir à ceux qu’elle aime.

Ce sont les belles ambitieuses.

Elles s’activent autour d’Amblard Blamont-Chauvry qui, bien que polytechnicien, énarque, et promis à une brillante carrière, a décidé de s’adonner à la paresse, l’oisiveté, la luxure, la gourmandise et autres plaisirs.

Que faire de sa vie ? Comment s’épanouir ? Doit-on être utile ? Peut-on être libre ? Faut-il être ambitieux ?

À ces questions, chacun des personnages, entre Paris, Versailles et les États-Unis, à la ville comme à la campagne, répond à sa façon, et de manière parfois surprenante.


Mon avis


Parce que le déroulement de l’histoire tourne autour de 3 femmes, toutes les trois différentes mais ayant des traits de caractère similaire : elles sont « bien nées » (à supposer que dans les années 70, être nées à Versailles soit chic), elles sont sûres d’elles, forme indéniable de séduction, elles font des études poussées et les hommes ne sont finalement qu’accessoire.

Autour d’Amblard Blamont-Chauvry gravitent ces 3 femmes, Isabelle Surgères, la calculatrice qu’il épousera, sa Marraine, coquine et manipulatrice chez qui il prendra conseils ou encore la belle Coquelicot avec qui il s’adonnera aux plaisirs de la chair.

J’ai adoré entrer dans cet univers des années 70, qui se déroule à Versailles.

Citations :


« Il peut les appeler n'importe quand, pour toutes les aventures. Ça les rassure et les fait vivre un peu plus haut que les autres. Que les Parisiens, d'abord: ces banlieusards. Que les provinciaux, ensuite: ces campagnards. »


« Je n’aime pas Coquelicot, j’aime juste être avec elle dans la chambre 20 de l’Auberge de la Forêt. J’aime nos conversations dans les draps froissés du lit que nous avons défait ensemble. J’aime ce plaisir que n’alourdit aucune contrainte. J’aime ces exercices du cors qui sont aussi des exercices de l’esprit : corps enchaînés, esprits déchaînés ; corps enlacés, esprits délassés ; corps en mouvement, esprits en repos. Tout cela m’enchante et me renforce dans cette idée que j’ai toujours pressentie : il ne faut rien refuser de ce que la vie vous propose. »


« Dear Amblard, murmure-t-elle, nous nous connaissons depuis si longtemps. Depuis au moins deux maris, non ? »


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