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Ruse d'Éric Naulleau

Dernière mise à jour : 26 août 2021



Eric Naulleau est un passionné de la littérature, il est désormais un personnage incontournable de la vie médiatique. Tour à tour, ou conjointement, traducteur, essayiste, éditeur, critique littéraire, animateur de télévision ou chroniqueur radio, il est partout.

Avec Ruse, il signe son premier roman.


« En retrait de la route surgit un motel, seule bâtisse visible à des kilomètres à la ronde. Des tubes au néon d’un rouge vibrant soulignaient en plein jour le contour de ses fenêtres, comme une femme qui trainerait encore dans sa robe de soirée un lendemain de fête. Tout disparut avec le reste du paysage. Le soleil cognait toujours plus fort à la vire. Deliana tira le rideau comme une dérisoire protection contre la chaleur et les complots ourdis au plus hait des cieux vierges de tout nuage. »


MON AVIS


Premier roman d'Eric Naulleau réussi, mi polar, mi roman. Ni l'un, ni l'autre. On a vraiment la sensation de se retrouver au coeur de la Bulagarie, caché dans la poche de Deliana, prêt a surgir pour l'aider (même si elle n'a pas vraiment besoin de qui que ce soit pour se défendre) et décidé à s'enfuir avec cette femme. L'écriture est simple et facile à lire. Les descriptions sont vraiment réalistes et profondes à tel point que je pourrais reconnaître la Bulgarie sans y être jamais allé.


Ce livre traite de l'émancipation d'une femme, des choix de vie pas toujours simple à prendre auxquels nous sommes tous confronté, mais aussi d'amour, de protection, d'âme soeur.


CITATIONS


« En Bulgarie, on a deux spécialités, les yaourts et les jolies filles, il se trouve que les uns et les autres ont une date limite de consommation. Tu as fait ton temps, Deliana. »


« Elle aimait que, passé un certain carrefour, le même refrain anglais monte

à ses lèvres. Elle aimait assister à la relève des soldats, en grand uniforme ce soir

encore malgré la chaleur accablante, devant la présidence de la République – il lui

était même arrivé, avec pour tout vêtement une toque à haute plume offerte par un

client, de parodier sur scène leur chorégraphie d’un autre temps, d’abandonner la

souplesse des contorsions pour les poses hiératiques, le pas de l’oie et les soudaines

volte-face. »


« Avant, notre problème, c'était de vivre ensemble. Maintenant, c'est de ne pas mourir ensemble. »


« T'es sûre de la citation ? Du grand homme, je connaissais : "Tous les matins, j'apporte à ma femme le café au lit. Elle n'a plus qu'à le moudre. »



Vous pouvez le trouver ici

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