top of page
  • Photo du rédacteurJustine

Rien ne t'appartient de Natacha Appanah



Nathacha Appanah, née le 24 mai 1973 à Mahébourg (île Maurice), est journaliste et romancière. Elle écrit son premier roman, Les Rochers de Poudre d'Or, sur l'histoire des engagés indiens, récompensé par le prix RFO du Livre 2003. Dans son second roman, Blue Bay Palace, elle y décrit l'histoire d'une passion amoureuse et tragique d'une jeune indienne à l'égard d'un homme qui n'est pas de sa caste.

Le Dernier Frère (2007) a reçu plusieurs prix littéraires dont le prix du roman Fnac 2007, le prix des lecteurs de L'Express 2008, le prix de la Fondation France-Israël. Il a été traduit dans plus de quinze langues.

Paru en 2016, son roman Tropique de la violence est issu de l'expérience de son séjour à Mayotte où elle découvre une jeunesse à la dérive. Son livre reçoit le Prix Femina des lycéens 2016 ainsi que le prix France Télévisions 2017.


« Elle ne se contente plus d’habiter mes rêves, cette fille. Elle pousse en moi, contre mes flancs, elle veut sortir et je sens que, bientôt, je n’aurai plus la force de la retenir tant elle me hante, tant elle est puissante. C’est elle qui envoie le garçon, c’est elle qui me fait oublier les mots, les événements, c’est elle qui me fait danser nue. »

Il n’y a pas que le chagrin et la solitude qui viennent tourmenter Tara depuis la mort de son mari. En elle, quelque chose se lève et gronde comme une vague. C’est la résurgence d’une histoire qu’elle croyait étouffée, c’est la réapparition de celle qu’elle avait été, avant. Une fille avec un autre prénom, qui aimait rire et danser, qui croyait en l’éternelle enfance jusqu’à ce qu’elle soit rattrapée par les démons de son pays.

À travers le destin de Tara, Nathacha Appanah nous offre une immersion sensuelle et implacable dans un monde où il faut aller au bout de soi-même pour préserver son intégrité.



MON AVIS

Tara, récente veuve d'Emmanuel est perturbée au point qu'elle n'effectue plus aucune tâche ménagère dans son appartement qui devient quasi-insalubre. Eli, fils d'Emmanuel intervient en lui proposant un rendez-vous avec un neurologue auquel elle ne se rendra pas. Son décès fait revenir Vijaya, cette jeune fille “perdue” dont l'enfance a été assassinée et l'adolescence meurtrie. Cette entrée en matière laisse ensuite la place a ce qui s'est passé avant...


J'ai eu beaucoup de mal à rentrer dans ce roman, beaucoup de figures de style, je n'étais pas très à l'aise. J'ai du relire certains passages plusieurs fois pour en comprendre le sens.

Je commençais à m'y sentir bien quand le livre se finissait.


C'est un roman sur la solitude, la douleur et la résilience, sur la construction de soi, sur le deuil et l'espoir, et sur la condition des femmes.

CITATIONS


« Personne ne m'a dit que sur le chemin, au-delà du jardin, de la rangée de bananiers, au-delà de la rizière, il y a des gens qui regardent comment grandissent les filles, qui surveillent leur poitrine qui pointe sous le chemisier, leur taille qui se creuse, leurs hanches qui s'arrondissent. »


« Pour l'instant, ce "rien ne t"appartient ici" ne concerne que mon sac et ce qu'il contient.

Je ne sais pas encore que ces mots englobent la robe que je porte, ma peau, mon corps, mes pensées, ma sueur, mon passé, mon présent, mon avenir, mes rêves et mon nom. »


« Personne ne m'a dit que j'étais stupide quand je prétendais qu'un jour, vraiment, il me pousserait des ailes et que je m'envolerais, libre comme un oiseau. »



Vous pouvez le trouver ici

2 vues

Posts récents

Voir tout

Comments


bottom of page