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  • Photo du rédacteurJustine

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Dernière mise à jour : 21 oct. 2019



Barbara Polla est médecin, elle a été femme politique, aujourd’hui engagée dans l’art et la culture. Elle a écrit plusieurs livres sur les femmes et les hommes aux éditions Odile Jacob.


Le nouveau féminisme est né. Un féminisme multiple, tel est l’enjeu de ce livre.

La libération de la parole des femmes, de toutes les femmes, toutes singulières, toutes différentes, toutes uniques, révèle en réalité une galaxie de féminismes, créatifs, foisonnants, parfois convergents, parfois divergents. Le nouveau féminisme est un mouvement qui a pris une ampleur inattendue et sans précédent. Il nous fallait ce livre d’une femme engagée pour recenser les différents féminismes existants, ceux qui émergent et ceux qui s’ignorent encore, et pour nous aider à nous positionner entre combats et rêves – les uns ne vont pas sans les autres.


Des rêves de réconciliation, d’éros et de liberté, avec la poésie comme arme, sans blessure, à la rencontre de l’autre.


Mon avis


En lisant ce livre, j’ai retenu une chose plus qu’interessante sur la violence des hommes et leur soit disant pouvoir dans notre société patriarcale qui serait « compensatoire ».

Barbara Polla propose des hypothèses sur la genèse des violences faites aux femmes et subies par elles depuis la nuit des temps, elle explique notamment que « la volonté des humains de maitriser la condition humaine est fondatrice de l’humanité ». Nous pouvons la maitriser de 3 manières : donner la vie (procréation), retirer la vie (donner la mort) devenir immortel.


Les femmes, ont le pouvoir (si elles le souhaitent) de donner la vie et cela depuis la nuit des temps. Les hommes, eux, donnait la mort sur le champs de bataille, à la chasse mais ce n’est plus le cas depuis des siècles. Comment faire alors pour maîtriser la vie ? « Ils ont inventé mille possibilités pour tenter de ce faire : le patriarcat, l’obstetrique, la royauté de droit divin, l’exploration de l’univers, l’embryologie, l’école, la prison, la torture… Mais la plus évidente semble bien avoir été, et être encore, celle de prendre le pouvoir sur le corps de la femme. De s’approprier ce corps. Par le mariage, le droit de cuissage, le viol, la prostitution…- par la force, par la violence, par le pouvoir.


Après avoir mis en avant ces supposition, l’autrice énumère et défini toutes les formes de féminisme, il peut être différencialiste, pro-sexe et prodésir, universaliste, pro-choix, intersectionnel, afro, LGBTIQA+, éco, antispécisme, d’artistes, néo, POP, entrepreneurial, qui fait ou encore d’évolution et autres.


Barbara Polla fait partie des autres. Elle prend un peu de tous ces féminisme, sans exclusivité : « Je soutiens chacun des féminismes que j’ai mentionnés pour autant qu’il oeuvre pour plus de liberté, de libertés, pour plus de femmes, et d’hommes et d’autres. »


Elle est de celles qui avaient dénoncé les hashtags, selon elle, agressifs, mettant les femmes dans une posture d’éternelles victimes. « Mais non, on ne réglera rien en « balançant son porc ». « Mon porc » : d’abord cela veut dire qu’il nous appartient, ou qu’on l’a pour le moins laissé devenir nôtre. J’aurais préféré que l’on parle de ma dignité plutôt que de mon porc. Que l’on parle de de moi. De mon corps et du pouvoir incroyable qu’il exerce sur les hommes. De l’échange de pouvoirs entre nos corps et leur argent ou leur position sociale. (…) J’aimerais remplacer balance ton porc par #StrongIsTheNewSexy. »


Vous pouvez le trouver ici

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