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  • Photo du rédacteurJustine

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Zainab Fasiki est née en juillet 1994 à Fès. Ingénieure en mécanique, elle détient également une patente professionnelle de bédéiste et d’illustratrice.

Artiste militante pour les droits des femmes et les libertés individuelles, Zainab dirige des workshops de bande dessinée et d’activisme au sein d’universités et d’associations, au Maroc et à l’étranger.

Elle est par ailleurs fondatrice du collectif /WOMEN POWER/ qui invite chaque mois vingt jeunes femmes à prendre part à des workshops pour encourager les jeunes artistes dans leur carrière artistique.


Hshouma, signifie " honte" en dialecte marocain. Plus précisément, ce mot désigne l'ensemble des sujets tabous que l'on ne doit pas aborder en société ou en famille. Mi-projet artistique, mi-initiative éducative, cette bande dessinée se veut une tentative d'ébrécher les tabous liés au genre, à l'éducation sexuelle, aux violences faites aux femmes. Les femmes dessinées par Zainab Fasiki peuvent sembler provocantes et fatales, parfois même sarcastiques. Nues, en lingerie ou portant le voile, en ville ou au hammam, elles se moquent d'un masculisme hypocrite et effrayé par les corps, faisant ainsi fi des canons de beauté imposés par les autres. Ces dessins sont ainsi autant de manières de célébrer les corps et leur beauté, mettant à mal un des piliers sur lequel repose nos sociétés patriarcales, autant au Maroc qu'en Europe. Outre la beauté du trait, Hshouma est un livre important, qui milite pour la libération de la femme dans le monde arabe.


Mon avis


Un livre de femme puissante ! Je suis très très heureuse d'avoir découvert Zainab Fasiki à travers ce livre. Il évoque la mécanique de la honte et les tâches du virilisme.

Pour une femme française comme moi, habitant en France et n'ayant jamais eu aucun tabou, ce livre m'a permis de me rendre compte et de prendre consciences des idéologies, des croyances de la religion musulmane. C'est très interessant !

Cet ouvrage offre un témoignage personnel et engagé sur la nécessité de libérer les mœurs pour permettre à tou-t-es les Marocain-e-s de s’épanouir dans leur vie affective et sexuelle. L’autrice dénonce en particulier la loi qui condamne toute relation sexuelle hors du mariage, ainsi que la culture qui impose la virginité aux femmes, sans que la réciproque soit demandée aux hommes.


Les illustrations s’apparente parfois à un cours d’éducation sexuelle. Les explications sur le genre et la reproduction biologique pourront paraître relever d’une évidence pour de nombreux lecteurs européens, mais comme le souligne l’autrice, ces sujets restent encore largement tabous dans les familles marocaines.


Vous pouvez le trouver ici

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